2005/06/30

Velours vert

On reste dans la fourure et on réinvite notre pote Green Velvet deux jours avant la semi-fermeture du blog pour le mois de juillet (je m'expliquerai dans un édito). Pour les nouveaux venus, Cajmere a été élu à l'unanimité d'une personne, représentant officiel de la perversité sur cet audioblog-pute. Je pioche dans le bac moite garage et sors "The Stalker", classic shit !!! Anyway, ca reste toujours aussi gay, backroomien et drogué. "Oh, Seigneur Dieu" s'exclame ton amis en cuir à l'approche de ce chasseur de queue, ouais "ca y est je vais y avoir le droit". Pied qui fait boom boom boom dans ton coeur et Green Velvet qui se plaint de perdre sa tête, j'en connais un qui aurait répondu "you took too much man, you took too much..." Velours vert sur peau noir, contagieux ?



House Garage pour Club à la Maison : Green Vevlet - The Stalker

2005/06/29

The Kills

Voir les Kills en vrai c'est un peu assister à un combat pour un orgasme, qui va faire céder l'autre. Est-ce que VV va succomber aux attaques tranchantes lancés par la guitare d'hotel, est ce qu'hotel à force d'être stoïque va exploser et tomber raide ? Je sais pas, mais leur rock 'n roll sent terriblement bon la sueur, le cuir et le velours underground. Il se dégage une tension sexuelle magnétique, tu restes fremissant sous le nez des deux tueurs, tue moi VV, frappe moi Hotel.
"Pull A U" tiré du premier album, contient les slides de guitares pervers qui contrôlent ton bassin, pendant que la boite à rythme tape la mesure et que VV sur le fil bouffe le micro, ton petit cerveau grillé est à deux doigts de lacher l'Endorphine pour calmer ton Adrenaline. A 2min35 si tu n'es pas foudroyé c'est que tu es déjà mort.



Cuir Underground pour Cerveau Grillé : The Kills - Pull A U

2005/06/28

Sa pupille est absente. Mais son iris est absinthe

Exercice de style autour de Marilou, Gainsbourg explore lentement les volutes au menthol seventies de sa débile mentale. Marilou en demi-alexandrins s'évertue à donner à son vice solitaire une progression en variations. Erotisme calme et orgasme muet, remplis de références, ses mains suivent l'écriture de Serge en s'ecartant la corolle dans un rêve éveillé de Lewis Carol. "Coca-colle" d'un doigt sex symbole, ses idoles sont les notres.



Marilou en solitaire pour voyeur en rockin' chair : Serge Gainsbourg - Variations Sur Marilou

2005/06/27

Thom Thom Thom

Une contribution de Ron van der Ende, Thom Revolver est un jeune groupe arty d'Amsterdam mélangeant pop et décadence, dandysme punk soft pour hypper en devenir. Le titre est bon, cette manière de dire "POOORN" marche bien, soutenue par une rythmique de marche on ne peut plus simple, toi aussi tu rêves d'être une star du marteau piqueur, bodybuildé et ne laissant transparaître aucune émotion. Ton chemin est tracé, tes positions enchainées, le cum shot maitrisé, la main gauche sur ta hanche pour asssurer ta posture, tu es si parfait. On adore ton coco...



Porno en tube pour star numérique : Thom Revolver - Porn Porn Porn

2005/06/24

Oh tonight, I say BZZzzZZzzBzzZZzzzZBzzzZZZz

J'étais parti pour un live du Birthday Party histoire de suicider le blog dans la décadence, mais finalement j'opte pour un live des Cramps (désolé pour la piètre qualité de la vidéo). On va faire dans le "tube", donc dans l'homme-mouche de Lux Interior, le Elvis Presley sous amphet (comment çà c'est le même ?). Gloire au psycho-billy et à la sensuelle et froide Poison Evy. Bouffez vos micros bandes de mous du gland, incapable de faire autre chose qui minauder votre sous poésie politisée à la con (nianiania 21 avril...), prenez de la drogue, faites quelque chose de votre vie, mais arrêtez de nous saouler avec votre rock français. Pourquoi je parle de çà ? Parce que je sais pas quoi raconter sur les Cramps (aka les Règles Douloureuses), c'est tellement fou et rock 'n roll, de la série Z speedé pour tes nuits en sueur. Human Fly, tout est dit.



Live dérangeant pour personne dérangée : The Cramps - Human Fly (Vidéo Live)
Homme-mouche pour psycho elvis : The Cramps - Human Fly (Mp3)
En cas de problème de lecture de la vidéo, téléchargez : VideoLan

2005/06/23

N'aie pas peur

Quoi ? Comment ? Doc Gyneco ici !? Et ouais et c'est même l'hymne du blog alors "viens voir le docteur, non n'aie pas peur". En dehors de la prod écoutable, il y a un surtout un mec qui donnait leurs premiers émois à vos petites camarades de classe, à passer en consultation seule dans leur chambre (moite, humide, enfumée ? Choisis ton adjectif). Pouvoir faire fantasmer les adoslescentes avec des textes crus et en français, le doc mérite une place de choix à côté de GreenVelvet en dignes représentants de cet audioblog, repensez à ses paroles lorsque vous pianotez tremblotant sur votre clavier. Faire rimer "Homme" et "Speculum" c'est beau, définitivement son premier album contient des classiques qui glissent entre les doigts. Salace ? Non, classe perverse option gynécologie.



Docteur pour Patient : Doc Gyneco - Viens Voir Le Docteur

2005/06/22

I will survive, Wish I could die

Public Image Ltd (Pil pour les intimes) commence sa carrière en 1978 avec l'album "Public Image" qui s'ouvre par le Theme. Post-punk titubant entre les docks de Londres avec Johnny Rotten gerbant son nihilisme dans le caniveau. Il convient d'écouter le morceau au bout du rouleau, à deux doigts de la folie dans une friche industrielle (yes it's a "cliche") en compagnie de son écho et de sa solitude. Ou bien, l'imposer à soi-même en pure torture introspective, au petit déjeuner c'est bon comme "Metal Machine Music" de Lou Reed, ca remonte le moral comme envoyer du TG en pleine soirée juste après n'importe quelle merde. Musique pour personne metallique et décadente.



Theme pour fin de règne industriel : Public Image Ltd - Theme

2005/06/21

Hey ladies, are you with Peaches ?

Vous avez peut-être raté la danse de l'été 2004, celle qui faisait remuer les caleçons d'alcooliques sur les plages d'Europe. On s'arrête et on gueule "shake yer dix, shake yer dix" puis on remue l'engin... Simple, efficace et con comme Peaches, folle aux talons aiguilles affutés. La tentation punk sur boîte à rythme pourrie, plus puissant en concert que n'importe quel groupe de nullos. Vulgaire, perverse, méchante et en sueur. Laissez vous dominez par cette "pute" insoumise, en compagnie d'un fut de bière, la gueule écrasée dans la barrière de sécurité, ou avec votre H à 6 euros affalé au fond du club en parlant à Tiga.



Danse de l'été pour branleurs : Peaches - Shake Yer Dix
Remix de Tiga pour branleurs sous E : Peaches - Shake Yer Dix (Tiga's Remix)

2005/06/20

De retour, en pied pervers

Chaleur etouffante, ca transpire des pieds ! On s'habitue vite, voire on en redemande, alors vous êtes servis. Dix minutes de pieds pervers par Losoul. On fait duré le plaisir, on frotte nos corps moites les uns aux autres, le pied avance bien callé dans son 4/4 minimale, tandis que nos pieds courent derrière. Ils s'accrochent aux lanières, pieds physiques fétishistes du pied pervers. Epuisant, sensuelle, à déguster à l'apéro avant de partir pour Berlin.



Pied Pervers pour Pieds Pervers : Losoul - Taste Not Waste

2005/06/17

Don't stop, don't stop

Ce morceau est passé completement à la trappe lors de sa sortie, pourtant on avait sous la main du pur matos pour fantasmer. Riff de guitare wah-wah coquin, Janet Jackson qui fait des choses au micro et un clip très "ouais les copains, si on dansait dans un lieu ou l'on est enfermé, puis si on faisait une orgie tout habillé avec des filles qui s'embrassent et Janet qui se touche ?". Un stagiaire a cru malin de rappeler que Britney Spears avait inauguré le concept du clip "soft orgie" deux ans auparavant, il s'est fait buter.
Morceau de bonne facture aux textes bidons : elle aurait pu raconter autre chose que danser toute la nuit c'est X-Rated ! Mais guitare bouillante, sexy et idéale pour faire danser les gosses sur le lit du frère (il est innocent on vous dit ! ahah....AHAHAHAH !). J'approuve, le week-end sera chaud.



Orgie soft pour clip cloné : Janet Jackson - All Nite (Don't Stop) (Clip)
Sample de guitare grillé pour perversité éffleurée : Janet Jackson - All Nite (Don't Stop) (Mp3)
En cas de problème de lecture de la vidéo, téléchargez : VideoLan

2005/06/16

Oh baby, you're so vicious !

Sacré Lou Reed, il a la voix parfaite pour ce genre de phrases, celles qui vous restent dans la tête dès qu'une fille vous refait un coup tordu : "Oh baby, you're so vicious..". Femmes perverses, arrêtez de nous frapper avec vos fleurs ! Ecoutez plutôt ce magnifique morceau tiré de l'album Transformer, guitares tranchantes et acides, voix nonchalente et résigné, femme vicieuse et dominatrice ! C'est un peu le penchant gay (même si Lou s'en defend dans la chanson...) de morceaux comme "The Witch" des Sonics ou "Heartbreaker" de Led Zep, l'histoire d'une fille entreprenante qui vient remettre la testotérone des hommes en branle. Sauf qu'au lieu d'une attitude de macho, Lou Reed prend cet air de chien battu qui a même plus envie de se battre. Vous nous menez à la baquette... Yeah... Why not...



Femme vicieuse pour Homme résigné : Lou Reed - Vicious

2005/06/15

WHAAAAAT ? WHAAAAAT ? LET'S GOOOOOO !

Cure de rappel pour les attardés, qu’est ce que la crunk music ? Une musique du sud des Etats-Unis, d’une belle sauvagerie alcoolisée et ultracafeinée. Il faut s’imaginer une bande de potes abreuvés de bass music, mais surtout d’énergie drink et d’alcool fort, grands amateurs de club, donc de basses puissantes, de beatchs qui bougent leur booty moite et de violente testoterone. Ca donne un rap pervers, idéal avant d’aller en club pour faire monter la pression à coup de crunk juice, de pornos et Lil’ Jon à fond.
C’est dangereux, on dirait une musique militaire pour galvaniser les troupes avant l’affrontement des videurs, des culs et du lendemain. Saloperie de force perverse, s’obliger à croire qu’on est des hommes : qu’on baise comme des dieux et qu’on descend plus de vodka que le voisin. Violente soirée, violente défonce, violente musique, violent défoullement : rouleau compresseur pour jeunesse qui s’ennuie. J’adore, coco.
Double injection de crunk, deux tubes de Lil’ Jon pour se preparer psychologiquement avant la guerre (auteur du plus gros tube mainstream 2004 : “Yeah” avec des gens biens : Usher “arrête tes conneries de lover H&M” et Ludacris).



Hymne crunk pour mise en jambe: Lil' Jon And The Eastside Boyz - Get Low
Tentation violente pour videur nerveux : Lil' Jon And The Eastside Boyz - What U Gon Do

2005/06/14

Riff pervers : leçon par J.G. Watson

Il est là, à partir de la 26e seconde, le riff pervers. Celui qui vous fait comporter comme un pimp, canne à la main et démarche funky. Hop un coup d'oeil sur ses salariés du trotoire, un check au pusherman et on repars "good god ! Got to go to the Disco". Ne pas oublier le petit rictus d'auto satisfaction au coin des lèvres, s'arrêter pendant le break et repartir avec classe nonchalente. Johnny Guitar Watson a trempé son blues dans le funk, il est ton coach sonique, celui qui va te dire au coin de l'oreille "Ain't that a Bitch ?" quand tu auras toutes les filles agripées à ton pimp-hat. Rends-lui hommage, foure le dans ton Ipod et descend la rue.



Une vraie mère pour ta nonchalence : Johnny Guitar Watson - A Real Mother For Ya

2005/06/13

I'll be down, when you're gone...

Frisky : littérallement avoir le feu au cul. Fresh, l'album le plus frustrant, drogué et sexuel à en peter les lattes du lit que le funk ait pu créer. Et du funk il y en a, mais pas celui festif youplaboum, non le fonk qui tache : crade, syncopé et ciblé bassin du début à la fin. Sauf, qu'ici Sly Stone est tellement défoncé à la coke que la frustration sue de tous les ports de son corps parano. On navigue sur le fil du groove bestial, c'est l'album à écouter avant une rencontre, pendant une partie fievreuse et après la rupture, multiusage pour talent unique. Le dernier chef d'oeuvre avant la descente en enfer, une perle noire.



Feu au cul pour amateur de funk: Sly and the Family Stone - Frisky

2005/06/10

Eloigne-toi de moi, Satan

A l'occasion de la sortie du dernier White Stripes :"Get Behing Me Satan", une semaine spéciale autour de l'homme rouge cornu qui sert des bloody mary aux âmes perdues.

Exorcisons cette fin de semaine avec le groupe le plus excitant de ces dernières années : les White Stripes. Jack White incarne le blues de Robert Johnson, celui empreint de magie noire. "Get Behind Me Satan", ton influence commence à se faire remarquer, ton souffle chaud est à chaque coin de ce disque. Car c'est bien le malin qui s'empare de sa voix, et même s'il tronque un peu sa guitare pour un piano, c'est le même type de jeu vaudou. Album poisseux, passéiste mais terriblement moderne aux relents rock'n roll. Il renvoie reviser dans leur garage tous les groupes formatés bourrés de références mais sans charme.
Le clip (réa : Floria Sigismondi) chevauche la perversité avec classe pour cette orchidée bleue. En bonus un autre extrait de l'album pour vous faire une idée de leur talent. Ce type est possédé, sa musique est un médium, il faut croire en la douce influence de Satan.



Perversité visuelle pour impact rafiné : The White Stripes - Blue Orchid (Clip)
Blues moderne pour groove pervers : The White Stripes - Blue Orchid (Mp3)
Bonus pour tordre la rumeur The White Stripes - The Denial Twist (Mp3)
En cas de problème de lecture de la vidéo, téléchargez : VideoLan

2005/06/09

A la croisée des chemins

A l'occasion de la sortie du dernier White Stripes :"Get Behing Me Satan", une semaine spéciale autour de l'homme rouge cornu qui sert des bloody mary aux âmes perdues.

Robert Johnson, le bluesman le plus influent et talentueux des années 30, charisme et talent fou, mais d'où vient ce pouvoir ? La rumeur veut qu'étant musicien moyen, il trouve le diable au coin d'une route ("Crossroad Blues") et échange son âme contre son jeu de guitare. Je vous disais qu'il fallait pactiser avec le diable ! Son blues du delta touche l'âme, quel foutu malin s'est introduit dans son corps !?
Côte à côte, presque main dans la main "Well, it must be that old evil spirit / So deep down in the ground.", il s'en va frapper sa femme jusqu'à être satisfait. Oh vieux diable, épargne nos femmes mais pas la musique.



Aide du diable pour Bluesman : Robert Johnson - Me And The Devil Blues (alt. take)

2005/06/08

Shit, you musta been hungry! "yes, this is true"

A l'occasion de la sortie du dernier White Stripes : "Get Behing Me Satan", une semaine spéciale autour de l'homme rouge cornu qui sert des bloody mary aux âmes perdues.

Que faire quand au beau milieu d'un forêt hostile, bière à la main et seins à porté de bière lorsque le diable s'en mèle et vous bouffe les deux ? Zappa n'hésite pas, près à vendre son âme mais surtout à l'embrouiller, pas comme n'importe quel petit con qui renoncerai à sa mousse et surtout à sa Chrissy. Leçon de flegme et de maitrise de soi par ce taré de Zappa, un exemple pour la jeunesse. C'est le bac bande de fraggle, lachez vos putains de djembes et vos dreads, Zappa n'aimait pas les hippies, pas assez freak pour lui. Un conseil : accrochez vous à votre bière, ca changera des trois accords de Redemption Song, et jouez du Stooges pour chopper de la Chrissy. Hippies must die, pactisez avec le diable.



Dialogue avec le diable pour réparties perverses : Frank Zappa - Titties 'n' Beer (Live In N.Y)

2005/06/07

Hope you guess my name

A l'occasion de la sortie du dernier White Stripes : "Get Behing Me Satan", une semaine spéciale autour de l'homme rouge cornu qui sert des bloody mary aux âmes perdues.

Les Rolling Stones rencontrent le diable, s’en suit un morceau anthologique où la bête cornu envahit le studio de la guitare acide de Keith aux “houhou” de Marianne Faithfull. Mick Jagger, c’est lui le fautif dans l’histoire, on a pas idée d’être encore en vie après tant d’excès, alors oui c’est du sang noir qui coule dans ses veines et pour les Kennedy’s il était pas tout seul, mais l’autre n’a montré que son cul tout rouge. Pour le reste, les livres d’histoires sont là pour témoigner du bon goût de votre hôte. Alors laissez moi vous le présenter, il prendra soin de votre copine et du feu dans la cheminée.



Lucifer pour pierres qui roulent : The Rolling Stones - Sympathy For The Devil

2005/06/06

Les super boules de feu de Jerry Lee Lewis

A l'occasion de la sortie du dernier White Stripes :"Get Behing Me Satan", une semaine spéciale autour de l'homme rouge cornu qui sert des bloody mary aux âmes perdues.

Jerry Lee Lewis...Regardez moi cette bonne bouille, toujours près à faire le beau ? Refait ta coiffure, pendant que ta cousine de treize ans t'attend au lit... Colt à la ceinture, whiskies à go-go et monsieur dégaine les deux, plus vite que son jeu de piano. Son producteur l'avait prévénu "tu me fais enregistrer la musique du Diable !!!", mais non il parle juste de ses couilles en feu, c'est tout naturel, sauf en 1956. Mais il y a tube, donc l'Amérique se tait, mais c'est quoi ces foutus "super boules de feu", Oncle Sam tu dors ? Sors de ce corps Satan, ou va t'en payer une au bar, laisse les adolescentes tranquilles. Oh puis bon... Anyway... You Move Me Honey



Boules en feu pour diable rock 'n roll : Jerry Lee Lewis - Great Balls Of Fire

2005/06/03

My appetite is Sex

Dans quelques années on pourra dire à notre gosse “tu vois petit, avec mes hommies on pimpait vénère sur ce son, et on pétaient des booty comme personne, c'était en 89” et entendre de ce ton si innocent “mais papa t’avais cinq ans... ?”. Oh ta gueule morveux, laisse moi croire qu’au lieu d’écouter cette beatch d’Anne Sylvestre j’étais à fond avec le 2 Live Crew et on se refilait en douce la VHS du clip pendant la sieste à la maternelle. A l’époque on frollait le porno avec ces filles en cyclistes moulants, un peu désuet à l’heure du design d’ejac facial pour papier glacé, mais ça a son charme.
Production funky et accrocheuse, lyrics salaces et sample de voix tiré de Full Metal Jacket. Il fait chaud : sort ton ghettoblaster.



Clip vintage pour excités nostalgiques : 2 Live Crew - Me So Horny (Clip)
Bass Music pour excité(r) : 2 Live Crew - Me So Horny (Mp3)
En cas de problème de lecture de la vidéo, téléchargez : VideoLan

2005/06/02

Barbus, bordel et bon conseils

C’est quand on s’y attend le moins que ces crapules de ZZ Top reviennent nous hanter. Spot de pub pour une voiture avec toute la famille, mais où cours tous ces gens entrainés par ce riff à levrette ! ? A La Grange ! Ca se sait de père en fils que ce joyeux bordel est situé dans le Texas, alors cowboy moderne prend ta bière et laisse ta blonde qui sert à rien à l’arrière du pick up, ce soir ca va être “A haw, haw, haw, haw...”. Une leçon pour ce soir : toujours faire confiance aux barbus du désert, c’est pas un Nick Oliveri qui dirait le contraire, ces gens là sentent le cactus et la rebié à plein nez.



La Grange pour hommes avisés : ZZ Top - La Grange

2005/06/01

You were my queen and I was your fool

Les Doors revisitent le classique GLORIA de Van Morrison & Them lors d'un concert à New York en 1970. L'originale était mignone mais année 1964 oblige radicalement auto censuré, comme les titres à l'époque parlant de filles, tout était sous entendu, au mieux ici nous avions le droit à un "I’m gonna shout it all night gloria", soft... Le Roi Lézard reprend les choses en mains et laisse trainer sa tête de chamane pervers jusqu'à la piaule de Gloria, qui en échange va s'occuper de lui afin de le rendre "allright". Get it down... Get it down... Morceau chaud et envoutant, le magnétisme de Jimbo s'accroche à Gloria e s'empare de la scène. On est loin des improvisations de poésie rock halluciné, les paroles explicites et la tension sexuelle mettent un coup de vieux à ce bon classique, à moins que ... Too late, too late, too late...



Gloria revisité pour auditeur préssé : The Doors - Gloria (Live In New York 1970)