2005/11/28

Je me confesse pas, j'ai peché, et après ?

Je pourrai vous cracher mon dégoût des groupes de merdes vu dimanche aprèm depuis le bar du Gibus, à bailler ma bière et à me retenir de cramer les fringues à la naphtaline de leurs parents. Mais non, je préfère me rappeler ce bon vieux mois de juillet où tu décides de prendre une bonne douche avec le Reverend Horton Heat. Ghetto Blaster posé sur la cuvette des chiottes, savon à la main et l'on dandine son cul sur du rockabilly halluciné. Et là, la révélation ! L'hiver sera psychobilly ou sera sans neige, vu ?
Putain de flashback. Putain d'idée. Créer une armée de speed freaks, d'acid freaks, de psychokids et de post-punk fous pour écraser la bande à Manœuvre d'une explosion de petites boules de nerfs qui en ont trop pris.
C'est la guerre mec.
A noter pour ceux qui suivent, que l'influence du Reverend rentre en plein dans le principe de perversité, vous savez le pelvis d'elvis, le rock levrette, les pieds pervers et la dernière vertèbre qui craque ? Tout pour plaire.
Amour à vous toutes.



Boogie pour Rebondir : The Reverend Horton Heat - Big D Boogie Woogie

2005/11/23

Poussières

La pause, le plus beau moment de la journée, le court instant de répit où la mayo coule dans le pull et que le West Coast Pop Art Experimental Band sort des crudités pour atterrir dans les enceintes. Puisque nous sommes obligés de ralentir pour ne pas finir comme un speed freak. Nous devons prendre le temps de ripper du vynil qui cracote pour le faire partager à nos infidèles. Car, il existe bien au même moment des gens allongés entre les enceintes de leur stéréo qui rêvent de San Francisco. I left my heart in San Francisco, mon bon Dean Martin, j'ai retrouvé des bouts près de ma platine, ils viennent de Los Angeles, là où les groupes psychés étaient mieux produits.
Lorsque le groupe arty de la côté ouest s'inspire de la stratégie du Velvet Underground, il s'envole dans une pop audacieuse au goût étrange, à regarder de près leurs trois LPs sont bons, voire pépites, sans oublier les bons morceaux nuls, obligatoires dans tout groupe cachés dans les armoires.
Pour les bons blogs, les rippers fous, les garage band en devenir et les freaks de France, de quoi s'amuser en famille.



Pause pour Demain : The West Coast Pop Art Experimental Band - Shifting Sands

2005/11/20

Sunday friendly

On me l'a réclamé, alors je l'ai fait. La version gay du tube "French Kiss" est dispo en exclu sur cet audioblog de moins en moins actif mais de plus en plus gay friendly. Ceux qui étaient là vendredi soir ont pu goûter à cette troublante version en français ! De ce que j'ai compris c'est une version "officielle" de Lil Louis… Mais j'ai bien peur que les livres d'histoires ne le disent pas. Anyway, c'est reparti pour une super semaine de travail, après un week end des plus sympathiques. Ce post est d'un ennui fou. J'en suis navré, essayez de sauver la Cuve avant que ce blog-pute suive la même fin supposée tragique.


© Gonzo - "Supersexadelic Party"

Gay pour un Dimanche : Lil' Louis - French Kiss (Gay Version)

2005/11/16

I like the way you shake it

Tu vois… T'es la à fond sous la pluie, suffisamment froid pour te calmer les nerfs, du genre esquimau qui fond progressivement dans un congélateur débranché, quand tu rentres chez toi.
La température remonte et tes petits doigts frémissent, tout engourdi, impossible de se toucher le zgeg. Alors t'es frustré, tu comprends… Donc tu mets Big Onion de Detroit Grand Pubahs pour te réchauffer et bouger son petit cul dans tous les sens. Incroyable les liaisons entres les fesses et les doigts ! Tout remarche comme avant, mais tu restes collé aux enceintes et tu bouges…
SHAKE SHAKE SHAKE !!!
Exactement comme ça, pas autrement, tu seras , je le sais parce que tu meurs d'envie d'être réchauffé pour te la donner, alors n'hésites pas, remet les meilleurs morceaux de ce deuxième album et vient nous montrer tes dernières chorégraphies.



Gros cul pour petite Main : Detroit Grand Pubahs - Big Onion

2005/11/14

I am the god of fuck

Detroit la ville qui ne connaît pas de mauvais groupes et ses superstars d'Electric Six t'invitent à la soirée Supersexadelic organisé par l'équipe de Chocomix avec en invité l'auteur de cet audioblog en perdition. Pas de soirée gay, mais on espère bien vous faire dépenser toute votre tune à ce Beach Bar. On a quelque chose pour chacun de vous à ce Bitch Bar.
Ceci s'appelle de la citation de chanson en français, ou l'art de faire un post sans se fouler. N'empêche, on aimerait bien voir vos petits culs s'agiter sur de la musique perverse, nerds de tous bords, filles faciles, raleurs et rockeurs du dimanche, ramenez votre booty qu'on lui donne la fessée. Ouuuuh j'adore coco.
Sinon Electric Six est tenu par une main ferme et un shorty serré par Dick Valentine et c'est tant mieux, on a un peu trop vite oublié le groupe, c'était donc l'occasion d'en parler. On est sous une influence rose et frénétique, dure et sensible, dréssée et fière comme une joie du matin.

You, I wanna take you to a Bitch Bar! Let's total war, start a nuclear war. At the Beach Bar !



Detroit pour ton Cul : Electric Six - Gay Bar

2005/11/10

On s'emmerde les samedi de décuve...

Chocolate Watch Band, en voilà un nom qui sent bon. A ranger dans l'étagère des premiers secours avec écrit dessus "Help, I'm a Rock !". Entre Electric Prunes et The West Coast Pop Art Experimental Band (on en reparle quand j'aurai rippé les vynils, courant 2009), ils se cachent dans un recoin de la chambre, où s'entasse les restes du week end. Besoin d'un aspirine sonore, d'une montée aérienne mais pas d'hippie branleur de fleur ? Ces groupes transforment la réalité en couleurs, tu sais le trip 60's qui manque quand tu pars puis rentres sous la pluie pour dix heures de stress…

J'ai rencontré samedi ma dernière incarnation, dans un grain de couleurs psychés vieillissantes, si si c'est vrai. Je suppose qu'il est mort début 70's quand les Pink Flyods ont commencé à devenir chiants, il devait avoir les boules, en plus il finit dans le corps d'un nerd-Workaholic raleur et trop gentil.
On s'éloigne, désolé, revenons à l'éssentiel : ce groupe mérite d'être emporté sur votre lieu de travail.
No doubt.
Aucune raison de vivre dans le passé.



Dans le passé en pleine regression : The Chocolate Watchband - In The Past

2005/11/06

Gonzo l'ingénieur.

AHAH maudite semaine, te voilà petite saloperie ambulante de cinq jours aux horaires hardcore, tu sais ce que je te dis ? Je te dis que tant qu'on sera sous l'influence des Yardbirds tu ne pourras rien pour nous. L'harmonica fou nous remontera les cernes. Les lignes de basses bondissantes nous feront lever avant le réveil. Les riffs cinglant plus tranchants que la pluie dans la tronche à fond dans les rues de Paris donneront la pulsation pour s'envoyer ses heures de labeurs interminables. Les Yardbirds ou le blues sous amphet, un café-coke pour Roger l'ingénieur et lundi sera plus speed que Lemmi.

"Don't know where to run to,
Don't know where to hide.
See my future coming,
Like the rising of the tide.
But I lost you,
Lost you woman."


Note : désolé pour l'obligation de taper un code bizarre pour commenter, mais effacer ces spams de merdes devenait lourd à gérer.



Femme perdue pour Speed retrouvé : The Yardbirds - Lost Woman

2005/11/04

Obsession(s)

OK je sais, j'écris moins et toujours sur les mêmes, mais comment vous dire… Quand on a un groupe actif qui a pour principale influence The Birthday Party, on se doit d'honorer la bonne musique en la diffusant. Les eighties matchbox sont la bande son des retours alcoolisés, de la haine mêlée à la résignation avec l'attitude de la personne instable que l'on admire parce qu'il nous effraie.
Ouais, demain c'est vendredi et en plus de la soirée Booty de l'année au Tryptique, il y a plein d'autres raisons de faire peur à ses voisins de pars et d'autres de vos villes respectives. Les cocktails Molotov seront pour nos foies, la chaleur d'une voiture brûlée dans nos yeux et les bras ouverts des grands frères pour t'accueillir.
Si vous croisez des poulets sur votre chemin, il se pourrait qu'ils aient une pile dans le cul et la musique comme influence. Tremblez, branleurs.



Poulets pour le Grill : The 80's Matchbox B-Line Disaster - Chicken (Clip)
Premier EP pour te mettre la pression : The 80's Matchbox B-Line Disaster - Chicken (Mp3)
En cas de problème de lecture de la vidéo, téléchargez : VideoLan

2005/11/02

The Girls Of Porn

Un morceau qui commence par un doux "Your daughter's tight virgin cherry ass to caller #666" a toujours eu plus de chances d'attirer nos oreilles perverties que "Il paraît qu'on voit toute sa vie défiler quand on est sur le point d'y passer", exemple pris au hasard sur google "cherhal paroles chansons".
Mike Patton est un fou, Mr Bungle faisait partie de ces groupes de l'ombre majeur, ceux qu'on refile à personne pour être seul à pouvoir jouir la bite à l'air en sautant partout.
Seul devant l'ordi je précise car la vie est chouette quand on est un nerd, explosion de porns de partout, dl de divx de producteurs qui ont les crocs, hard amat' aguicheuses et un mix de leurs beuglements sur de l'acid house. YEAH YEAH YEAH !!!!

Pervert, affirmatif, approuvé et signé en bas de la page. Trois exemplaires marqué du sceaux de la vengance d'une ferme main droite ! Notre prochaine victime aura un mot clef révolutionnaire, celui qui ouvre les portes de la perception (d)p2p: combo triCCD, grand angle, epilation laser et objets fous. Des idées dans les paroles des filles du porn, de quoi occuper Cherhal dans le gros Harraps pour un temps, ça lui évitera de nous emmerder, pour les autres des idées à tout va pour occuper leurs mornes soirées.

En parlant de soirée, de porn, de toi et de nous. Coming soon : Supersexadelic. Don't miss.



Porn pour Endorphine : Mr Bungle - The Girls Of Porn