2005/06/13

I'll be down, when you're gone...

Frisky : littérallement avoir le feu au cul. Fresh, l'album le plus frustrant, drogué et sexuel à en peter les lattes du lit que le funk ait pu créer. Et du funk il y en a, mais pas celui festif youplaboum, non le fonk qui tache : crade, syncopé et ciblé bassin du début à la fin. Sauf, qu'ici Sly Stone est tellement défoncé à la coke que la frustration sue de tous les ports de son corps parano. On navigue sur le fil du groove bestial, c'est l'album à écouter avant une rencontre, pendant une partie fievreuse et après la rupture, multiusage pour talent unique. Le dernier chef d'oeuvre avant la descente en enfer, une perle noire.



Feu au cul pour amateur de funk: Sly and the Family Stone - Frisky

6 Comments:

At 13/6/05 01:16, Blogger Gonzo said...

Je le reaffirme : un des disques les plus indispensable de l'histoire de la musique pop.

 
At 13/6/05 17:13, Anonymous Anonyme said...

excellent.

 
At 13/6/05 20:58, Anonymous Anonyme said...

et les filles adorent ça.

 
At 13/6/05 21:08, Blogger Gonzo said...

je confirme, pas autant que Prince, mais pas loin

 
At 13/6/05 21:22, Blogger ISARAIN said...

Non pas autant que Prince...

 
At 14/6/05 11:40, Blogger Gonzo said...

Prince les filles aiment car ca reste en partie un hétéro mais très éphéminé.
Sly Stone c'est plus la bête sauvage. Et sur cet album, si on le prend dans sa globalité on peut dire qu'il ressemble à la sensation qu'on a quand on est déprimé, affalé sur le zinc et qu'une superbe fille passe devant nous, mais qu'on sait qu'on est déja trop fait pour pouvoir faire quelquechose. Frustration doublé à en peter le jean et à s'enfoncer les ongles dans la main.

 

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