2005/09/09

Prend du recul, sans tomber

Se mettre sous l'influence de Plastikman revient à se détacher de soi-même. On observe froidement les croix, les lignes et les morts. Ce morpion cérébral te gratte le cerveau, essaye de te déconnecter.

Obsessionnel, toujours les mêmes coins, les mêmes erreurs. La progression minimale est hypnotique, le choix des sons est judicieux, un voile bleu t'envahie. Le chirurgien opère.

Cut. Click. Kick. Disconnect.

L'atmosphère dégagée par ses derniers albums s'accroche à un futur proche et aseptisé, la rencontre perverse entre la technologie et le post-humain. On pense à du Dopplereffekt en plus introspectif. On pense surtout à la bande son idéal des bouquins de J.G. Ballard et au porno le son coupé. De la musique pour tes nuits solitaires, éclairé par l'écran plat, la souris dans la main gauche et le cerveau au fond du trou.



Du Recul pour Deconnecter : Plastikman - Disconnect (MP3)
Chirurgien pour Deconnection : Plastikman - Disconnect (CLIP)
En cas de problème de lecture de la vidéo, téléchargez : VideoLan

3 Comments:

At 10/9/05 17:46, Anonymous Anonyme said...

J'encourage à découvrir les disques d'avant Consumed, moins connus je crois, mais meilleurs que "Closer" : Artifakts, Musik, et Sheet One sur Novamute. Et tant qu'on y est, l'intemporel FUSE - Dimension Intrusion sur Warp.

 
At 10/9/05 18:03, Blogger Gonzo said...

Differents je dirai, je comprend qu'on puisse préférer la première période, mais le style depuis Consumed me plais bien

 
At 11/9/05 21:27, Blogger Gonzo said...

Après relecture, en ce fin de dimanche morne et triste, je cautionne mon article.
C'était ca ou "l'imprudence" de Bashung, finalement j'ai opté pour la BO de Dead Man par Neil Young.

On se finit à Brel et on enfonce sa tronche dans l'oreiller

 

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