2005/04/30

Insect !

Les beaux jours reviennent, la chaleur reprend ses droits ! Un peu de post-punk décadent pour rendre cette fête d'anniversaire mené par Nick Cave des plus folle. Morceau alcoolisé pour fêtards dépressifs et clip extrème pour donner des idées à la jeunesse qui s'ennuie. Alors ce soir, investissez les pavillons de banlieue, les maisons (closes) de campagne, préparez des brevages et invitez le cirque humain à célébrer les années 80 sans repère. Attitude gonzo pour vos nouveaux amis à usage unique.



Souvenir vidéo pour demain matin : The Birthday Party - Nick the Stripper (Clip)
Post-punk pour accompagner votre sommeil : The Birthday Party - Nick the Stripper (mp3)
En cas de problème de lecture de la vidéo, téléchargez : VideoLan

2005/04/28

Message au petit bossu

Vers 1926, Yvonne George choquait les biens pensants par ses chansons et ses interprétations. Disparue à l'âge de 34 ans pour des raisons d'alcool/drogue/tuberculose, son style théatrale était les prémisses de la chanson réaliste. Cette chanson, triste et noire m'a été envoyé par la sensible et mystérieuse Minja. Remercions la et goutons à cette magie noire qui calmera l'effervessence testotéronale de ces derniers jours.



Prière exsocée pour femme battue : Yvonne George - La femme du bossu

2005/04/27

Attitudes Dominatrices

Les Neptunes sont les producteurs les plus importants de ces dernières années, alors pour "fêter" çà deux anciennes collaborations Pharell Williams/Busta Rhymes. Ces morceaux deviennent pervers que si on a la bonne attitude, premier cas "Light Your Ass On Fire", tout d'abord la bouche doit créer un petit rictus d'auto-satisfaction prétentieuse (s'aider d'un sourcil relevé si besoin est) et regarder la personne désirée avec l'air de "toi tu vas pas faire long feu". Vous avez 10 sec pour faire çà avant l'arrivé du beat, là c'est simple bougez votre bassin d'avant en arrière (garder le rictus, on est ridicule et provocant MAIS sur de nous) et mimez les paroles comme si chaque mot signifiait une nuit de sexe assurée.
Pour la version 2 du "Pass the Courvoisier", optez pour des mouvements d'épaules tout en avancant à petits pas et mimez la bouche de P"je n'enleve jamais mon cure dent"Diddy et sur le refrain prenez le premier verre qui vous passe par la main, ca devient du Courvoisier, vous avez la voix de barry white et l'accent anglais et reprenez le refrain. C'est bon vous êtes un Pimp.
Je garantie pas que ca marche en public, mais en privé on est un peu le roi autour de soi, trop sexuel, trop sur de soi, trop une pute-star.
Note : les deux clips de ces morceaux montre l'ancien Pharell Williams, celui qui avait la classe malsaine, pas celui qui est dans son coin à maitriser son image.




Musique-Attitude pour votre Bic : Busta Rhymes f/ Pharell Williams - Light Your Ass On Fire
Musique-Attitude pour votre bouteille de Courvoisier: Busta Ryhmes f/ Pharell Williams & P.Diddy - Pass the Courvoisier part. 2 (12" Version)

2005/04/26

Oh, isn't it wild ?

Toute personne un minimum amateur de la nuit, de marches qui n’en finisse pas la tête chargé de remords et d’aigreurs, de clubs enfumés où des clones delicieusements abrutis s’agitent dans tous les sens ou de discussions passionées qui ne menent à rien se doivent de connaître par coeur ce morceau. Un rythme primaire obsédant comme une marche désabusée, une composition de Bowie étrange et angoissante et ce duo Iggy/David qui nare tels des robots les débuts du nightclubbing en 1976...
C’est si vrai comme d’avoir en tête “Fashion Rules” des Chick On Speed dans un magasin de putains de la consommation. On n’aime pas ces endroits, mais on y retourne pervers comme nous sommes, on se délecte des autres, on se lache, on est tous déjà morts.
“Nightclubbing we’re nightclubbing
We’re walking through town
Nightclubbing we’re nightclubbing
We walk like a ghost”



Morceau "pré" post-punk pour proto-clubbers : Iggy Pop - Nightclubbing

Lèche ! C'est un ordre !

Oh maitresse j'ai été très vilain, je mérite la partie Fétichiste de "Lee" tirée du deuxième album de Sporto Kantes (Lee pour Leeroy, sample tiré du "Hey Leeroy ! You mama callin' you" de Jimmy Castor Bunch). Oh votre talon me fait de l'effet, pas autant que cette eXperte manipulation des samples. AIE ! Je vous ai manqué de respect, humiliez moi ! Vous êtes encore plus sexy que l'atmosphère de la musique, laissez moi vous lécher les pieds. OOOOh AH Aie... Je suis vraiment qu'un déchêt, attachez moi.



Talon aiguille pour fétichiste du sample : Sporto Kantes - Lee

2005/04/25

Subliminal Perversity

Les Troggs (les hommes des cavernes), sont bien propre sur eux et pourtant leur musique est un des plus malsaines des groupes garage de l'époque. Textes narrant toujours l'histoire d'une fille, avec qui on aimerait bien faire des choses mais on les dits pas, c'est insinué afin de contrer la prude censure anglaise. Ici ils nous parle d'une fille qui joui d'un jolie train de vie, alors qu'elle n'est jamais à la maison... A nous de deviner pourquoi. La musique aide, avec ces deux guitares perverses, surtout la seconde : preamp et fuzz au taquet pour une tenue de note distordue, magnifique. Du proto-punk de banlieusard de la middle class, qui explose avec classe les groupes gentillements enervé que nous sert NME chaque mois.



Perversion sublime pour la maison : The Troggs - From Home

2005/04/22

What's my name ??? What's my name ???

La subversion grand public sans concession (ou si peu) existe, elle caresse les oreilles et les yeux de plusieurs générations, c'est marilyn manson. Les médias, les rabas-joie et autres cons ont beau crier : du satanisme, au mauvais gout en passant par la médiocrité des derniers albums ; jouant le jeu qu'il attend, il n'en reste pas moins qu'il reste un des artistes les plus intéressants de cette décénie. Musicalement irréprochable : Trent Renzor au début, puis les requins de studios maintenant, subversivement pour ce blog : il renvoie Alice Cooper jouer aux Légos et textes décadents et bien écrits. Vendredi, jour des clips. "(S)Aint" est loin d'être sa meilleure chanson, elle est assez cliché malgré un refrain très accrocheur. Par contre le clip vaut tout notre attention, refusé par la maison de disque car indiffusable, il l'a autoproduit et réalisé apparement "sans trucages". Décadence totale : bondage, drogues dures, scarification, sex avec pleins de "choses"... Laissez les enfants chez leurs grands parents, les adultes testent leurs résistances.



Décadence pour voyeurs pervers : Marilyn Manson - (S)Aint (clip)
Deflagration sonore pour vos voisins : Marilyn Manson - (S)Aint (mp3)
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2005/04/21

Girlfriend : lick it up lick ice cream !

Planquez vos copines ! Les TTC debarquent ce soir à l'Elysée Montmartre ! Pour fêter çà, quatre fois plus de leur tube booty. Pour ceux qui savent pas, le booty ca parle que de cul et de manière crue, en français parait que ca choque, moi ca me parle. Passer ce morceau dans une soirée de nullos, ca fait toujours son petit effet.
A ce propos, je vous propose le fameux freestyle qu'ils (sans Tido, c'est pas plus mal son couplet est moyen) ont fait à la Murda Funk Radio (Suisse) sur l'instru de "Go for what you know" de DJ Omega. Instru rippée du maxi spéciallement pour le blog, il est introuvable sur le net, donc exclu ! Ce freestyle est devenu culte (car sortie avant l'album) chez un groupe d'inité qui redemande en bavant leur bière : "rhrhrhrheyyhrhrh balance le freestyle 2 sa mère ééééééééééééé". Sur la photo c'est Disco D qui avait sortie y'a deux ans le bon mix : "A Night At The Booty Bar". Enfin, en bonus le bootleg fait par l'ami DJ Zebra



Morceau original pour votre copine : TTC - Girlfriend
Freestyle 2 pour votre ex : Cuizinier, Tekila, Orgasmic - Freestyle 2 (Murda Funk Radio Show)
Instru du Freestyle 2 pour votre CULture : DJ Omega - Go For What You Know
Bootleg pour cuver votre soirée, seul... : DJ Zebra - TTC vs. Linton Kwesi Johnson feat. Stinkmitt/Gomm

2005/04/20

Aphrodisiaque et/ou menottes sonores

Je vous propose deux versions de l’histoire. L’une est simple, vous avez des problèmes de libido, vous cherchez à vous remonter le moral, une chanson pour raviver les sens perdus dans le travail et la depression. Ca c’est la version classique, tout simplement parce que cette chanson de Peggy Lee est sublime.
Second plan, vous êtes sur ce blog pour de la perversité, vous êtes excité(e) et près à tomber sur votre conjoint(e) ou autre chose qui vous passe par la main (ou celle la), mettez ça à fond, en boucle et interdiction d’arriver à ses fins ! Lachez les menottes c'est dépassé, attachez vous à votre Ipod ! Torture auditive ou essai de lapdance numérique.



Remède Féminin pour vos Problèmes : Peggy Lee - Fever
Remède Masculin pour vos Problèmes : Elvis Presley - Fever

2005/04/19

Ghetto prince is my thing, makin' love's how I swing

BO tirée du film de Blaxploitation Superfly, Curtis Mayfield transcende le film et apporte à nos oreilles ce que le film retranscris mal. Donc fermez les yeux, et devenez le dealer le plus funky du New York de 72, tendance pimp. Rien que d'imaginer sa démarche dans la rue avec cette musique en fond, un frisson nous gagne : je veux dealer de la coke ! Je veux avoir la classe ! Je veux le groupe de Curtis qui joue dans mon dos quand je me balade avec mes putes les plus mauvaises ! Cette musique est trop entrainante, insineuse, urbaine, black, chaude et subtilement perverse !
I'm your pusherman !



Pimp music pour dealer en herbe : Curtis Mayfield - Pusherman

2005/04/18

Analogies Décapentes

C'est pas la joie, un peu de post-punk ! Dachau, Disney, Disco ou comment vous envoyer en pleine gueule la réalité du 6e Reich (relire Las Vegas Parano de feu Hunter S. Thompson pour comprendre). Disney et les boites (ou la Disco, aussi appelé musique militaire à l'époque à cause de son pied sur tous les temps) en nouveaux camps de concentration. A la difference qu'on y va avec plaisir, masochisme intellectuel ou néo faschisme ? La musique opressante et nihiliste laisse l'auditeur perplexe, mais la force du titre, accoudé au nom du groupe vous calme pour un moment. Faut être un peu pervers pour s'infliger ca au réveil mais ça met en condition pour affronter la semaine. A ranger dans sa playlist après le California Uber Alles des DK's.



Post-Punk nihiliste pour visionnaires du 6e Reich : Suicide - Dachau, Disney, Disco

2005/04/16

Dance with me baby

Vous êtes encore allé trop loin hier soir... c'est pas résonnable, il va donc falloir se rattraper et faire pire ce soir. Un coup de fil à Blake Baxter avant de sortir qu'il vous file la seconde série des remix du morceau Sexuality, tout particulierement ce remix de Frankie Bones. House garage moite, perverse et d'une efficacité sans nom. A rendre gay pour un instant n'importe quel hétéro. Il faut dire que ces gens là : Green Velvet, Lil Louis, Blake Bexter... savent y faire question house, à mile lieux d'une house pouet pouet d'un macumba sinistre. Enfin, Detroit c'est pas Ibiza !
Faites votre coming out pour 5 min 41, garantie pure sueur.



House moite pour clubber bouillant : Blake Baxter - Sexuality (Frankie Bones Remix)

2005/04/15

Drag and Drop it, Erase it.

Comment ça il existe un bon morceau dans le dernier Daft Punk ? Un morceau qui serait (un petit peu) plus que de rejouer 2 mesures d’un sample 80’s grillé ? Avec un minimum d’âme, simple mais pas trop baclé !? Comment ça un clip pervers en plus !?
Euh...
Oui c’est Technologic et cet enfant qui me fait peur, ce mot “Technologic” claqué du bout de la langue et ces deux robots qui prennent la main de cet enfant. Du Kraftwerk humanisé, ou la bande son de ce début de millenaire voué au tout numerique et à l’accéleration des gestes mécaniques comme cliquer comme un internaute paranoiaque sous speed. Il se passe quelque chose dans ce clip, un charme qui rend mal à l’aise, alors qu’il se passait rien à pars de l’ennui dans Robot Rock. Fascinant comme la télévision et cette sous culture faschisante. Profitez du dernier souffle de ces deux escrocs (de génie), c’est de la quasi exclu.



Boucle technologique pour (télé)génération perverse :Daft Punk - Technologic (Clip)
Boucle technologique pour (mp3)génération perverse : Daft Punk - Technologic (Mp3)
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2005/04/14

And I was so non-chalant...

Prince s'installe sur le blog, et c'est pour un moment, vu le nombre de morceaux sexy et fonk qu'il a produit ! En 1980 sort l'album Dirty Mind, au nom approprié et au costume... "punko-SM-funko-80s-kitscho-provo". Le morceau Head peut paraitre gentillement funky pour des non initiés, sauf que si l'on se penche plus près sur les paroles on apprend que Prince rencontre une fille, vierge qu'il aimerait bien mettre dans son lit... devant les retisences de la fille, il va lui donner de délicates et expertes articulations bucales au niveau de son innocent bas ventre... (c'est la traduction imagé de l'expression : "to give somebody head"). Y'a une majuscule à Head et Prince est bien motivé pour squatter la place jusqu'à ce que l'amour de cette demoiselle devienne "rouge". Un exemple à suivre, sauf pour l'acoutrement, qui est bien plus classe depuis qu'il a retrouvé la raison ces dernières années.



Du Prince pour tes conquêtes : Prince - Head

2005/04/13

Hommage au Pelvis

Une pensée pour ce cher Elvis Presley, aussi appelé "La Pelvis" (le bassin), qui fit tant peur à l'Amerique des 50's. Point de perversité dans la musique sans l'avenement du rock 'n roll et ses déhanchements outrageants pour l'époque. Faut dire que maintenant voir Britney en petite culotte dans ses clips ne choquent qu'une minorité de tarés, à croire qu'il faudrait un fist - fucking en direct pour rendre les médias subversifs... Enfin à cette époque on se contentait du kid de Memphis qui transformait la prison en soirée wock 'n woll et menait la danse en mettant les matons dans sa poche. C'est quand même plus chouette qu'un Twist à St Tropez...
Si la musique d'Elvis est un brin pervers (et ses morceaux addictifs), le personnage lui l'était carrement, surtout à partir de sa période "retour du service militaire, c'est beau la patrie, maman je t'aime...", completement largué par les freaks déchainés des 60s et aneanti par sa pharmacie portable et ses morceaux nuls, il n'était plus qu'un déchet jouissant de ses prévilèges.
Viva Las Vegas !



Prison pour bassins déchainés : Elvis Presley - Jailhouse Rock

2005/04/12

New York New York

DJ Hell, dandy allemand et boss du label Gigolo Records, nous embarque faire un tour dans les bas fonds du New York de son imaginaire. Celui underground et decadent où abrite ses fantasmes. Ambiances paranoïaques, opressantes et perverses, de quoi nous rejouir en attendant la nuit. Clubs obscurs, cris indistincts et réverberes frémissants pour clubbers aventureux. Ouvrez la porte dérobée, en compagnie d'Alan Vega du groupe Suicide pour écouter les sifflements émanents de ce chaudron.



Fantasmes de décadence pour pervers de nuit : DJ Hell (feat Alan Vega) - Listen To The Hiss

2005/04/11

Début de semaine mouvementé

Parlons d'Hendrix, mettons de côté le fait qu'il soit l'artiste le plus influant et novateur de la musique pop (voire de la musique tout court), voyons plutôt ce qui fait l'essentiel de ses morceaux, c'est à dire les femmes. Attardons nous sur un morceau en particulier, tiré d'une chute de studio (disponible sur l'album posthume South Saturn Delta), qui n'ayons pas peur des mots est l'expression musicale d'un orgasme masculin. Ca se produit à partir de la 53e seconde et ca dure très longtemps... Il n'est pas nécessaire d'avoir une grande imagination avec la montée progressive, la légère pause, le roulement de caisse claire et hendrix qui dit "and a way we go" puis... l'extase ! Ce SON fuzzé, distordu, puissant, "viril", défoncé. Incroyablement sorti de nul pars, qui se déchaine, repousse les limites, continue, explose, rebondis... Et ses paroles sans sens, cette musique empreinte de liberté, plus rien ne la retient, elle s'étale et se repand...
On connait la manière d'hendrix de prendre sa guitare pour son entrejambe, on imagine aisement l'etat de la guitare à la fin de la prise après qu'il en ai tiré les derniers cris. Si quelqu'un a compris de quoi je voulais parler, et qu'il/elle aurait l'equivalent féminin...



Orgasme pour mélomane averti : Jimi Hendrix - The Stars That Play With Laughing Sam'S Dice

2005/04/08

Sadoooooo Masoooooooo

Dans les années 60 les scopitones étaient les ancêtres des clips, pour une pièce dans une sorte de Juke Box on avait le droit à une chanson et son interprétation vidéo. On avait le droit aussi à une parodie sado maso ! Clip gentillement envoyé par David F, qui parait sorti de nul pars, la rencontre entre un imaginaire SM et une SitcoM. Pas vraiment de perversité dans le morceau ni dans les paroles très peu subversive (quoique il y a des sous entendus intéressants !) mais tout simplement une innocence bravant toute censure, c'etait dans un autre temps. Pas grand chose à rajouter, ca se déguste à n'importe quelle heure, c'est juste beau !



Scopitone SM pour initier les jeunes :De Giafferi - Sado Maso (Scopitone)
Morceau tiré du scopitone pour analyse acousmatique : De Giafferi - Sado Maso (Mp3)
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2005/04/07

L'amour qui fait "boom"

Magali Noël chante un texte de Boris Vian (c'est lui qu'on entend sur la chanson) sur le fantasme rock and roll d'un johnny sans son cuir. Un demeuré qui confond gentille scène SM et brutalité, au depend de Magali Noël. Ne pas confondre amour qui fait "boom" avec amour qui fait "bim", voila la grande morale de l'histoire si on veut pas avoir des bleus plein les fesses. On en rigole, mais en 1956 ils ont été choqué ! Et énième scandale pour Boris Vian, après "Le Déserteur" ou "J'irai cracher sur vos tombes". On se delecte de cette petite chanson avant le clip ettonant que je vous envoie demain.
Oh Johnny !



Johnny pour avoir mal(e) : Magali Noël et Boris Vian - Fais-moi mal Johnny

2005/04/06

Dih-dih-dih dih-dih diby-diby doo-doo-doo-doo

Oui, euuuuh comment ca, en quoi ce morceau est pervers !! ??? Petites explications... Funkadelic, groupe tendance funk-acid-rock de la clique à Georges Clinton est plutôt porté sur la chose, chanson funky, simple, entrainante, un brin chaude dans l'interprétation de Gary Shilder... Toujours pas ? Continuons... Sexy Ways veut bien sur dire une attitude sexy, sauf que c'est au pluriel, c'est un signe déjà, surtout que l'autre sens de way c'est voie, chemin, sens, direction... Ca s'éclaircie ? Et ca : "That I need you in so many ways" c'est une phrase innocente ! ? On y est ! Un morceau funky, sympa, entrainant mais terriblement tendancieux, à réserver aux amateurs de doubles sens (pas de jeu de mot !). A ecouter dans son IPod en société !



Funky ways pour pervers pépère : Funkadelic - Sexy Ways

2005/04/05

Testosterone Band

Willie Dixon n'avait peut être pas prévu que ce fameux Led Zep vienne mettre un coup de viagra sur son classique "You Shook Me". A la manière de leur Whole Lotta Love, piqué au "I'm a Man" de Bo Diddley et transformé en hymne phallique macho dixit la fameuse phrase dont je vous laisse le plaisir de traduire : "I’m gonna give you every inch of my love", cette version enregistrée à la BBC de You Shook Me vous transforme n'importe quel mort en bête sauvage assoifé de sexe.
Voici donc le Led Zep au meilleur de sa testostérone avec un Robert Plant manquant de finesse, mais se rappelant peut être le Marquis de Sade disant "Un de mes plus grands plaisirs est de jurer Dieu quand je bande", et prenant You Shook Me pour Dieu... Il n'empêche que le groupe joue merveilleusement (ou plutot perversement) bien, ce qui en fait une des versions de ce morceau la plus chaude jamais produite (qu'on me prouve le contraire via ce blog).



Viagra pour toute la nuit : Led Zeppelin - You Shook Me (BBC Session)

2005/04/04

Climax

Climax chimérique. Jean Fauque et Bashung dans des voluptes enfumées. Athmosphère sensuelle, noire et fragile. Fantasmes d'une femme si bien interprété par un des plus grands artistes français. Encore une de ces chansons portée sur sexe. Sensible, calme, sublime.



Climax pour dame rêveuse : Alain Bashung - Madame Rêve

2005/04/02

Bang Bang

Allons faire un tour sur le Strip décadant de LA. Croisons au coin de la rue, ce bon vieux maquereau pervers de Rick James. Laissons le parler de son Love Gun auquel il nous metterait bien un coup et tirer nos désirs. Vulgarité assumée et rythme pervers pour samedi soir, morceau qui trote dans la tête et pousse au vice jusqu'au matin. Tiré de l'album assez moyen Fire It Up, Love Gun est une tuerie funk de 1979, lorsque music bisness rimait avec coke et coke. A ce propos, je vous conseil de lire l'excellent bouquin "Waiting for the Sun" de Barney Hoskyns qui traite de la musique à Los Angeles des 50s aux 90s.



Flingue d'amour pour cible mouvante : Rick James - Love Gun

2005/04/01

Joie de l'indus

Après un clip soft vendredi dernier, place au trash. Nine Inch Nails ou les joies d'être esclave dans un monde industriel. Morceau provocateur soutenu par une production impecable, accompagné d'un clip hardcore (réservé à un public averti). Celui-ci est extrait d'un court métrage réalisé par Trent Reznor, très dur à voir tant les images sont à la limite du soutenable. On va pas s'en priver ! Eloignez les mineurs, baissez la lumière, rentrez dans la machine.



Clip trash pour esclaves indus : NIN - Happiness In Slavery (clip)
Morceau original pour le repos des yeux : NIN - Happiness In Slavery (mp3)
En cas de problème de lecture de la vidéo, téléchargez : VideoLan